Tunisie : Des organismes demandent l’intégration du Référentiel national de la gouvernance

Le directeur général du département chargé de la gouvernance à la présidence du gouvernement Tarek Bahri a indiqué que l’Etat a mis à la disposition des organismes publics et privés le Référentiel national de la gouvernance en Tunisie (RNGT).

S’exprimant en marge d’un séminaire organisé mercredi pour présenter un nouveau projet de loi sur la protection des dénonciateurs de corruption, Tarek Bahri a précisé que le RNGT a été réalisé en collaboration avec l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (INNORPI).

Le RNGT vise à « consolider l’intégrité et l’éthique professionnelle dans le cadre de la prévention de la corruption, la décentralisation de prise de décisions afin de faire valoir la gouvernance au niveau régional et local et l’adoption d’une approche participative », lit-on sur le site de l’INNORPI.

Plusieurs organismes publics et privés ont demandé l’intégration des exigences du référentiel, a indiqué Tarek Bahri, ajoutant que le gouvernement s’emploiera au courant de l’année à faire connaître le RNGT et à mettre en place les mécanismes de gouvernance afin d’en assurer la pérennité.

L’intégration du référentiel qui s’étalera sur trois ans sera évaluée chaque année sur la base de justificatifs, de mises en œuvre et de résultats obtenus. Elle s’effectue à l’aide d’une grille d’évaluation. Rappelons que sur 175 pays, la Tunisie se classe 79ème mondialement et 6ème sur le plan arabe par l’organisation anti-corruption Transparency International dans son indice de perception de la corruption 2014.