Les magistrats sont appelés à protéger les libertés publiques, en particulier la liberté d’expression, a affirmé jeudi le président de l’Observatoire tunisien pour l’indépendance de la magistrature (OTIM) Ahmed Rahmouni.
Il a déclaré à la TAP qu’au regard des mutations qu’a connues le pays après la révolution, les magistrats se trouvent confrontées à une nouvelle réalité qui exigent d’eux d’assimiler et de tenir compte de nouveaux concepts, critères et contenus liés à l’exercice de la liberté d’expression.
La protection de la liberté d’expression est liée à de nouveaux domaines à l’instar du terrorisme qui nécessite un traitement médiatique et judiciaire innovant, a-t-il soutenu.
L’OTIM organise les 8 et 7 mars à Tabarka en collaboration avec l’Organisation ARTICLE 19 et le Haut commissariat aux droits de l’homme la deuxième session de formation sur la justice et la protection de la liberté d’expression.