Le ministre des Affaires Etrangères Taieb Baccouche a appelé à la conjugaison des efforts de tous les Etats et organisations internationales pour mettre en place une stratégie de lutte antiterroriste basée sur une coordination sécuritaire optimale.
Parallèlement à la solution sécuritaire, il a préconisé, une approche de développement pour combattre ces crimes transfrontaliers.
Intervenant mercredi au cours du Segment de haut niveau de la 28e session du Conseil des Droits de l’homme (CDH) à Genève, il a insisté sur le souci du gouvernement tunisien de hâter l’adoption de la loi antiterroriste, pour cerner ce fléau qui menace toute la région, et ce, dans le respect des textes internationaux des droits de l’homme.
Cité dans un communiqué du MAE publié jeudi, Baccouche a d’ailleurs noté que la Constitution tunisienne criminalise explicitement la torture, mettant en avant l’attachement à lutter contre les mauvais traitements par l’ouverture d’une enquête neutre sur les plaintes émises à ce sujet. Il a cité, aussi, la coopération avec les mécanismes onusiens compétents.
L’attachement de la Tunisie aux valeurs universelles des droits humains et à la préservation des acquis réalisés dans ce domaine malgré les nombreux défis, constituent un message positif à l’adresse des partenaires économiques, en plus des nouvelles opportunités d’investissements offertes dans le pays, a relevé le ministre.
Après avoir salué le rôle du CDH dans la protection des droits humains et la défense des justes causes, Baccouche a appelé à se tenir aux côtés du peuple palestinien dont les droits continuent d’être violés de façon systématique et méthodique.
Sur un autre plan, le ministre a salué les efforts de tous les pays frères et amis ainsi que les organisations internationales et régionales qui ont soutenu la transition démocratique en Tunisie. La 28e session du CDH a démarré le 2 mars et se poursuit au 27 du même mois à Genève (Suisse).