Le Président-directeur général de l’Etablissement de la Télévision tunisienne (ETT), Mustapha Ben Letaief, a affirmé que toutes les revendications formulées dans la motion professionnelle de la section du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) à l’ETT, en date du 27 février dernier, ont fait l’objet d’un consensus.
« Un seul point de litige demeure. Il concerne un des membres de la section du syndicat », a précisé le PDG de l’ETT dans un communiqué publié à l’issue du mouvement de protestation observé, mercredi, par les journalistes de l’ETT.
Ben Letaief a insisté sur l’attachement de l’Etablissement de la télévision au respect de la légitimité de tout mouvement de protestation relatif au droit à l’information, à la liberté d’expression et au développement et à l’indépendance du service public d’informations conformément aux standards professionnels internationaux.
Au sujet de la levée de la mesure de gel d’activités qui frappe certains journalistes de l’Etablissement, Ben Letaief a souligné que le choix des présentateurs du journal télévisé sera soumis à une commission composée d’experts externes, selon les critères d’objectivité et de transparence. Selon lui, la tâche du journaliste ne se limite pas à la présentation du journal télévisé.
« Elle concerne, également, le travail de terrain et de production », a-t-il soutenu, appelant les journalistes à contribuer à l’élaboration des différentes sortes de produits journalistiques.
D’après la motion professionnelle adoptée lors de leur Assemblée générale du 27 février dernier, les journalistes de la télévision publique réclament notamment la levée de la mesure de gel d’activités qui frappe certains de leurs collègues, la mise en place d’un mécanisme de garantie de l’égalité des chances et la remise en question du « pointage biométrique » pour non conformité avec le travail journalistique.
Les journalistes de l’ETT avaient observé, mercredi, un sit- in devant leur entreprise, avec port de brassard rouge. Par ce mouvement, ils entendaient protester contre le refus de la direction générale de signer le procès-verbal d’une séance de négociation avec le SNJT sur un certain nombre de revendications.