L’Association des droits de l’Homme de Tataouine a présenté deux plaintes en justice concernant les troubles de Dehiba, a indiqué le président du bureau exécutif de l’association, Moncef Khabir, dans une déclaration au correspondant de l’agence TAP dans la région.
Il a expliqué que la première plainte a été déposée au tribunal civil, alors que la seconde est du ressort du tribunal militaire.
Khabir a ajouté que la prise en charge de ces affaires intervient sur la base d’une procuration légale de toute la famille du disparu Sabeur Maliane, tué lors de ces troubles, et de l’un des 30 blessés, Houssine Maliane qui séjourne, actuellement, à l’hôpital universitaire de Sfax.
S’agissant du recours à deux juridictions différentes, il a expliqué que le recours à la justice militaire a pour but de déterminer les responsabilités et de poursuivre les auteurs”, contrairement à celui de la justice civile qui “est une voie pour demander réparation aux victimes”, pour les préjudices subis.
Le représentant de l’Association des droits de l’Homme de Tataouine n’a pas, aussi, écarté la possibilité de s’adresser à la justice internationale, en coordination avec des organisations internationales dans cette spécialité, au cas où justice n’est pas rendue dans l’affaire des événements de Dehiba.