« La poursuite en justice et l’emprisonnement du blogueur Yassine Ayari pour ses idées et ses critiques ne ressemblent pas à la Tunisie de la révolution », a estimé, mercredi, le parti du Congrès pour la République (CPR).
Dans une déclaration dont l’Agence TAP a eu copie, le CPR a plaidé contre la comparution des civils devant des juridictions militaires, réclamant, à ce propos, la suppression de cette mesure qui, a-t-il estimé, « constitue le prolongement du régime de tyrannie qui devrait être démantelé et éradiqué définitivement ».
Accusé d’atteinte à l’armée nationale, le blogueur Yassine Ayari a vu, mardi, sa peine réduite à 6 mois de prison par la Cour d’appel militaire.
Condamné, le 18 novembre 2014, à trois ans de prison par contumace pour atteinte à l’institution militaire, Ayari avait publié sur sa page officielle de Facebook des articles jugés compromettants à l’institution militaire et à ses cadres.