La lutte antiterroriste, nécessite une approche prospective et globale tenant compte des aspects culturel, éducatif, confessionnel et de développement, a noté le SG du parti du Congrès pour la République (CPR) Imed Daimi.
Il participait à un séminaire organisée mercredi par son parti dans la capitale sur le thème « pour une stratégie nationale de lutte contre le terrorisme ».
Il a, notamment, insisté sur l’importance de tenir le dossier du terrorisme loin des tiraillements politiques qui a-t-il relevé, risquent d’entamer l’unité nationale et de disperser les efforts de lutte contre ce fléau.
Combattre le terrorisme ne doit pas, non plus, se faire au dépens des droits et libertés, a-t-il mis en garde. L’expert des mouvements salafistes Mohamed Haj Salem a de son coté, critiqué le projet de loi relatif à la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent.
Il a fait observer que lors de son élaboration, les experts ont misé sur les aspects juridiques tout en négligeant les dimensions philosophique, culturel, sociologique, historique et même psychanalytique.
L’expert préconise l’infiltration des groupes terroristes et le renforcement du déploiement de l’armée sur les hauteurs ouest du pays.
Selon lui, « l’élimination du terrorisme commande, dans le long terme, une réforme politique et une justice indépendante en plus de la réforme des établissements éducatifs et religieux et la garantie de la liberté de confession.