« Les déclarations du président de l’Instance générale libyenne de la communication et de la culture, Omar Kouiri sont unilatérales et ne représentent point la position du gouvernement Tobrouk », a affirmé le ministre libyen de l’Intérieur du gouvernement Tobrouk, le colonel Ahmed Baraka.
Lors de son entretien, mardi, avec le Secrétaire d’Etat aux Affaires arabes et africaines, Touhami Abdouli, Baraka a indiqué que son gouvernement regrette cet incident.
A cet égard, il a annoncé la nomination d’un porte-parole du gouvernement libyen qui, a-t-il dit, est le seul habilité à exprimer la position des autorités libyennes.
Au cours de cette rencontre, Abdouli n’a pas caché le mécontentement et l’irritation de la Tunisie vis-à-vis des déclarations du président de l’Instance générale libyenne de la communication et de la culture qui, a-t-il dit, « ont été perçues comme une atteinte au prestige et à la souveraineté de la Tunisie ». Tout en qualifiant ces déclarations d’atteinte à la sécurité nationale, le Secrétaire d’Etat a rappelé que la Tunisie ne ménage aucun effort pour appuyer la légitimité et soutenir un dialogue national inter-libyen.
Selon un communiqué publié, mercredi, par le département des Affaires étrangères, la rencontre a permis de passer en revue l’évolution de la coopération bilatérale et les perspectives de son développement. En réaction aux déclarations du ministre des Affaires étrangères, Taieb Baccouche sur la reconnaissance tunisienne de deux gouvernements en Libye, le président de l’Instance générale libyenne de la communication et de la culture, Omar Kouiri a indiqué en substance :
« nous vous annonçons la nouvelle de l’établissement d’un Emirat islamique au Mont Chaambi et nous affirmons notre engagement à se tenir à égale distance du gouvernement de Carthage et de celui de Chaambi ». Il a, également, trouvé illogique et absurde la reconnaissance de deux gouvernements : un légitime et un autre illégitime.