« La trame tissée autour du terrorisme et de la contrebande doit être décortiquée et déchiffrée pour endiguer et éradiquer ces deux phénomènes aux conséquences néfastes sur l’économie et la sécurité du pays », a estimé, mardi, le ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli.
A cet égard, il a mis en garde contre l’amplification du phénomène de la contrebande qui, a-t-il averti, ne manquera pas de nourrir d’autres activités qui favorisent le terrorisme, à l’instar du crime organisé et du trafic de devises et de drogue.
S’exprimant lors d’une journée d’étude sur le thème « les forces de sécurité intérieure et les enjeux de lutte contre le terrorisme et la contrebande », Gharsalli a estimé indispensable d’améliorer le cadre juridique régissant l’appareil sécuritaire et d’assurer la réforme des institutions sécuritaires pour réussir à combattre ces deux phénomènes.
Il a, également, annoncé la prochaine mise en place d’un système de renseignements solide, fort d’une logistique importante et d’un réseau d’indicateurs et d’informateurs, faisant remarquer que la loi de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent va permettre d’apporter une protection juridique aux indicateurs et à tous ceux qui fournissent une information aux institutions sécuritaire et militaire.
Au programme de cette journée d’études, plusieurs thèmes sur le rôle du système de renseignements dans la lutte contre le terrorisme ainsi que sur les mécanismes de blanchiment d’argents et les modes d’appui aux groupes terroristes.
Cette rencontre a planché, également, sur les lois antiterroristes, le commerce parallèle, les moyens de prévention et de lutte contre la contrebande et le terrorisme ainsi que sur les mécanismes de protection des frontières.