Près d’un an après sa réélection pour un quatrième quinquennat, le président algérien pourrait être contraint de renoncer à certaines de ses promesses de campagne, et ce en raison de la crise du pétrole, envisageant de nouvelles réformes pour une économie entièrement dépendante des hydrocarbures.
La crise engendrée par la baisse des cours du brut, tombés en janvier à leur plus bas niveau depuis six ans, est sévère et risque d’avoir des conséquences imprévisibles, selon le chef de l’Etat.
M. Bouteflika s’est notamment servi de la rente pétrolière pour acheter la paix sociale et mettre son pays à l’abri des vents du printemps arabe en 2011.
L’Algérie ne pourra pas tenir plus de trois à quatre ans sans recourir au Fonds monétaire international (FMI), a parié l’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, Abderahmane Hadj-Nacer, lors d’une conférence publique.