« Révolution tunisienne et défis sécuritaires », un nouvel ouvrage qui vient traiter de la dimension sécuritaire dans le processus de construction démocratique en Tunisie.
Présenté, samedi, par Farah Hached et Wahid Ferchichi, cet ouvrage de trois tomes portent sur trois axes : – Les archives de la dictature, entre justice transitionnelle et sécurité, – Protection de la vie privée et transparence dans le secteur de la sécurité, – Les services de renseignements tunisiens : Quel contrôle ?
Co-édité par le Labo’Démocratique, l’Institut de Recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) et les éditions Mohamed Ali, ce projet dresse un état des lieux de la situation sécuritaire en Tunisie avant et après la révolution et avance une série de propositions pour assurer la réforme de l’appareil sécuritaire et améliorer la relation entre citoyen-services de sécurité, dans le cadre du processus de construction démocratique.
Cette nouvelle publication est l’aboutissement d’un projet de deux ans, soutenu par la Suisse, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’UNESCO.
La conférence de présentation de l’ouvrage s’est déroulée en présence du ministre de la Justice, Mohamed Salah Ben Issa ainsi que de représentants de la société civile, des départements de l’Etat et du corps diplomatique européen.