L’investissement dans les ressources humaines constitue un axe prioritaire du programme de mise à niveau de la thalassothérapie en Tunisie, compte tenu des spécificités de ce secteur et des compétences dont il a besoin pour être aux diapason des progrès scientifiques, médicaux, technologiques et sociaux.
Cette conclusion ressort de la deuxième étape d’une étude, actuellement, en cours sur la mise à niveau de la thalassothérapie en Tunisie.
L’étude propose l’adoption d’un plan d’action annuel relatif au recrutement, au développement des compétences et des aptitudes professionnelles du personnel des centres de thalassothérapie. Il s’agit, en outre de clarifier le parcours professionnel du cadre médical et paramédical opérant dans ces centres.
L’étude, dont les résultats de la deuxième étape ont été publiés, mercredi dernier, a recommandé la révision des politiques promotionnelles et de communication à travers le recours aux nouvelles technologies de communication et la prospection de nouveaux marchés.
Le programme de mise à niveau doit, selon l’étude, accorder une attention particulière à la question de la qualité à travers le respect des normes internationales et la certification de qualité.
Le document appelle, en outre, à la révision des méthodes de gestion des centres de thalassothérapie.
Evoquant la question relative au financement du programme de mise à niveau des centres de thalassothérapie, l’étude a recommandé de créer un fonds de financement propre à ce secteur ainsi qu’un centre technique de mise à niveau.
L’étude s’est, également, intéressée aux perspectives de développement du secteur et de sa rentabilité économique.
Le nombre des curistes des centres de thalassothérapie devrait atteindre à l’horizon 2020, 375 mille personnes avec une capacité d’accueil de 130 curistes par jour pour chaque centre, ce qui permettra, selon l’étude, de porter les recettes provenant de ce secteur à 204 millions de dinars environ.
Par ailleurs, l’étude souligne que 1725 nouveaux postes d’emploi sont prévus à l’horizon 2020 à la faveur de la création de 54 nouveaux centres de thalassothérapie, portant, ainsi le nombre des ces centres à 100.
L’étude vise à procéder à une évaluation approfondie du secteur et à proposer les solutions appropriées pour sauvegarder sa compétitivité et promouvoir sa rentabilité.
Il convient de rappeler que cette étude qui a démarré fin décembre 2013 à l’initiative de l’Office National de thermalisme et de l’hydrothérapie, comporte trois étapes.