Des mesures seront prises contre les syndicalistes sécuritaires qui ont violé la loi dans leurs déclarations à la Presse, a indiqué le ministère de l’Intérieur.
Des mesures juridiques et disciplinaires seront prises contre chaque syndicaliste sécuritaire s’étant exprimé dans les moyens d’information sur des sujets autres que l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des agents des forces de sécurité intérieure, précise le MI dans un communiqué publié jeudi soir.
Le département qualifie d’« irresponsables » les dernières déclarations faites par des représentants de syndicats sécuritaires aux médias, les appelant à respecter le statut général des forces de sécurité intérieur quant à la protection du secret professionnel. Le ministère appelle les parties syndicales à axer plutôt leurs actions sur l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des forces de sécurité intérieure.
Le MI affirme dans son communiqué n’est pas contre l’action syndicale et se dit disposé à coordonner et à coopérer avec les structures syndicales qui respectent la loi.
Les activités syndicales au MI sont garanties par le décret-loi 42 en date du 25 mai 2011. Ce texte interdit, toutefois « aux agents dans l’exercice de l’action syndicale de recourir à la grève ou d’entraver de quelque manière que ce soit la marche du travail ».