La direction régionale de la protection civile de Jendouba a appelé, aujourd’hui, à travers une correspondance spéciale adressée à des administrations publiques, à la nécessité “de prendre des mesures de prévention, en raison de possibles inondations, à la suite de la hausse palpable du volume des eaux de Oued Méjerda”.
Cette correspondance souligne que cette hausse est due à l’arrivée d’importantes quantités d’eau du barrage Bouhertma et d’autres en provenance d’Algérie, ainsi qu’à la poursuite des chutes de pluies. Cette situation incite à la prise de toutes les précautions matérielles et logistiques nécessaires, et à une coordination entre toutes les parties, en vue de faire face et à prévenir tout imprévu”.
Dans ce sens, la direction générale de la protection civile prévoit des débordements des eaux de la Méjerda, sur des rivages dans les villes de jendouba et Boussalem, appelant les services du ministère de l’Agriculture à fermer l’ouverture située au niveau de Douar Mastour, dans la ville de Boussalem, comme ils l’ont fait pour d’autres, au niveau de l’Oued Kessab.
Le directeur régional de la protection civile, Mounir Riabi, a indiqué, dans une déclaration au correspondant de l’agence TAP dans la région, que cette correspondance entre dans le cadre des mesures de préventions pour intervenir, immédiatement, en cas d’imprévu. Il a expliqué que le niveau des eaux de l’Oued Méjerda est, mercredi matin, de 9,15 mètres, ajoutant que des inondations “ne peuvent avoir lieu que lorsque ce volume atteint 10,77 mètres”.
Dans ce sens, Riabi a indiqué que la direction régionale de la protection civile et la direction générale des ponts suivent minutieusement, avec les services de la météorologie et les structures sur le terrain, la gestion des eaux de pluie et des barrages, et que le volume des eaux de la Méjerda ne constitue pas un danger, et ce jusqu’à lundi à midi, en attendant l’évolution de la situation climatique, dans les prochains jours.