Une marche a été organisée samedi au départ de Place de l’Indépendance dans la capitale, sous le signe « Tous contre le terrorisme, nous protégeons notre Tunisie ».
Les manifestants ont défilé le long de l’Avenue Habib Bourguiba jusqu’à Place 14 janvier. Ils étaient des dirigeants et sympathisants de partis politiques, des membres de la société civile et des citoyens, tous unis contre le terrorisme, venus aussi exprimer leur soutien aux institutions sécuritaire et militaire dans leur guerre contre ce fléau.
Abdelkarim Harouni dirigeant au mouvement Ennahdha a noté que cette action reflète l’unité nationale contre le terrorisme qui, a-t-il relevé, ne fait pas la différence entre les partis politiques ni entre les Tunisiens.
Il s’est dit convaincu que le terrorisme ne pourra jamais attenter à l’unité du peuple Tunisien. Après la réussite de la transition démocratique en Tunisie, il est aujourd’hui nécessaire de se focaliser sur la lutte contre la pauvreté, le chômage et la marginalisation en tant que facteurs favorisant le terrorisme, a-t-il noté, s’interrogeant sur le retard pris dans l’adoption de la loi antiterroriste.
Le dirigeant de Nidaa Tounès Abdelaziz Kotti a, de son coté, appelé le parlement « à prendre les choses plus au sérieux » et à hâter l’adoption de la loi contre le terrorisme, mettant l’accent sur l’importance de doter les unités de la sécurité et de l’armée de tous les moyens leur permettant de combattre ce fléau qui menace la sécurité de la Tunisie.
Hafedh Caid Essebsi (Nidaa Tounes) considère, pour sa part, que ce mouvement qui rassemble diverses factions politiques, est l’occasion de sensibiliser les Tunisiens et les hommes politiques au danger du terrorisme.
L’activiste Messaoud Romdhani soutient que le rejet du terrorisme et l’attachement à la paix et à la sécurité sont partagés par tous les Tunisiens.
Les manifestants ont déposé une gerbe de fleurs au pied de la plaque commémorative des sécuritaires tombés en martyrs.
(Photos: Page facebook Nidaa Tounes)