Le représentant permanent de l’Irak au Conseil de sécurité de l’ONU, Mohamed Alhakim, a déclaré, mercredi 18 février 2015, que les combattants du groupe djihadiste Etat islamique (EI) pratiquaient le trafic d’organes prélevés sur les prisonniers et les otages exécutés. Selon le diplomate, cette pratique constitue l’une des principales sources de financement des activités terroristes de l’EI.
A titre d’exemple, M. Alhakim a cité la découverte d’incisions chirurgicales sur de nombreux corps enterrés dans des charniers. Il a souligné que la plupart des morts avaient subi une ablation des reins.
L’ambassadeur a supposé que les djihadistes perpétraient des exécutions en masse pour prélever des organes et a invité la communauté internationale à lancer une enquête pour repérer les filières de leur écoulement.