A la suite de l’attaque terroriste perpétrée dans la localité de Boulaaba (gouvernorat de Kasserine) qui a fait 4 martyrs parmi les membres de la garde nationale, des marches contre le terrorisme ont été organisées, vendredi à Béja, Tataouine et Gabès par les différents corps de la sécurité intérieure.
Les participants à ces marches ont revendiqué le soutien logistique aux sécuritaires, l’adoption de la loi sur la lutte contre le terrorisme et la consolidation de l’institution sécuritaire par des moyens matériels et humains. Les participants à ces marches ont récité la Fatiha à la mémoire des martyrs et ont rendu publics des communiqués qui soulignent leur détermination à éradiquer le fléau du terrorisme le plus vite possible.
Ils ont appelé le bureau exécutif du syndicat national des forces de sécurité intérieure à organiser un mouvement de protestation devant la chambre des représentants du peuple pour adopter la loi antiterroriste.
A Béja, cette marche a parcouru l’avenue Habib Bourguiba et les principales rues et places de la ville de Béja. Le secrétaire général des forces de sécurité intérieure de Béja, Aïssa Aloui, a déclaré à la correspondante de la TAP dans la région, que cette marche a pour but d’adresser un message rassurant aux citoyens et d’exprimer la détermination des sécuritaires à lutter contre le terrorisme. Le secrétaire général du syndicat du district de la garde nationale de Béja, Ridha Boukeri a, de son coté, appelé les trois présidents à apporter un soutien aux familles des martyrs.
A Tataouine nord, le syndicat des forces de sécurité intérieure a organisé un sit-in devant le siège du district de la garde nationale de la région.
Ils ont appelé à accorder des privilèges aux membres de la sécurité travaillant au Sahara et d’appliquer la loi sur l’indemnité du risque du terrorisme, soulignant leur détermination à se sacrifier pour la patrie.
Le secrétaire général du syndicat de base de la garde nationale de Tataouine, Anis Saadi, a appelé à la nécessité “d’une révision de la situation professionnelle des sécuritaires, afin de protéger leurs vies contre les agressions”, demandant “l’activation de la loi sur les accidents de travail et des maladies professionnelles”.
A Gabès, la coordination des syndicats des forces de sécurité intérieure a organisé un sit-in devant le siège du district de la garde nationale de la région.
Les sit-inneurs ont appelé, aussi, à l’adoption d’une loi sur la protection des locaux sécuritaires et à la rupture avec la politique d’atermoiement face aux revendications syndicales. Les syndicats ont demandé au ministre de l’Intérieur de rendre visite au sud-est, en raison de la situation sensible de la zone et des risques encourus par les sécuritaires.