L’Union Générale des Etudiants de Tunisie (UGET) doit être protégée de toutes les tentatives d’infiltration et d’intervention politique ou autres, a affirmé, mardi, Ameni Sassi, secrétaire générale de l’UGET.
Lors d’un point de presse tenu à Tunis, elle a précisé que “l’organisation doit se placer loin de toutes manipulation et calcul politiques et régler seule ses conflits qui sont une affaire interne”. “L’unification de l’organisation est une affaire interne qui doit être réglée sans aucune intervention extérieure” a-t-elle dit.
Elle a indiqué que l’UGET a présenté un nouveau concept d’un système éducatif alternatif au système LMD qui s’est avéré, estime-t-elle, inefficace en Tunisie, ajoutant que ce projet a été refusé par les autorités de tutelle qui continuent d’ignorer et de sous-estimer toutes les revendications estudiantines, a-t-elle fait remarquer.
Sassi a, également, indiqué que l’UGET poursuivra en justice l’ancien ministre de l’enseignement supérieur pour les décisions qu’ils avaient prises et qui “dénotent, estime-t- elle de la volonté de privatiser le secteur de l’enseignement supérieur”.
S’agissant des élections des conseils scientifiques qui ont démarré lundi, Ahmed Jlidi, membre de la commission Administrative de l’UGET a relevé que l’organisation est représentée par 163 listes.
Les membres de l’UGET ont, également, dénoncé les actes de violence commis, lundi, lors du déroulement de ces élections et le comportement de certains candidats de listes représentant des partis politiques. “Les étudiants devraient choisir leurs représentants en toute liberté et sans aucune pression et loin de toutes les tractations politiques ou idéologiques” ont, à cette occasion, indiqué les membres de la commission administrative de l’UGET.
Concernant la grève ouverte observée par les élèves ingénieurs depuis le 5 janvier 2015, les membres de l’UGET ont réitéré leur soutien à ce mouvement et ont contesté la voie de conflit et d’escalade choisie par le ministère de l’enseignement supérieur.