“L’Algérie a condamné avec la plus grande vigueur le massacre abject commis par l’Organisation autoproclamée “Etat islamique” (Daech) contre des ressortissants égyptiens innocents en Libye”.
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères algérien “réaffirme son engagement à poursuivre les démarches avec les pays du voisinage et les acteurs internationaux pour parvenir à une solution politique de la crise en Libye qui garantisse le retour de la sécurité et de la stabilité dans ce pays frère et favorise d’édification d’un Etat avec des institutions fortes et capables de relever les défis y compris en ce qui concerne l’éradication du terrorisme et toute forme d’extrémisme”.
Avec l’ampleur de ce qui se passe en Libye et qui échappe à tout contrôle, on se demande quelles sont les chances d’une solution politique interne. L’Algérie et la Tunisie restent, pour le moment, sur une position de refus d’une intervention étrangère, mais jusqu’à quand?
Selon certains médias algériens, Bouteflika serait tenté de demander au président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, d’engager des tentatives de pourparlers avec certaines parties du conflit en Libye pour tenter encore une solution politique interne.