Des partis politiques ont publié lundi des communiqués condamnant le «crime odieux» perpétré par l’organisation «Etat islamique» qui a coûté la vie à 21 ressortissants égyptiens en Libye.
Ils ont présenté leurs sincères condoléances aux familles des victimes et au gouvernement et peuple égyptiens.
Le mouvement Nidaa Tounes a exhorté le gouvernement et les composantes de la société civile à conjuguer les efforts et à faire preuve de vigilance pour combattre le terrorisme et préserver les frontières dans le cadre d’une approche régionale efficace.
De son côté, le mouvement Ennahdha a estimé que les crimes commis par cette organisation sont en totale contradiction avec les préceptes de l’Islam, appelant à conjuguer les efforts pour contribuer à la réussite du dialogue national en Libye et «épargner au pays les alibis d’une intervention étrangère».
Al-Massar a appelé le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour faciliter le retour des Tunisiens établis en Libye qui veulent regagner le pays, soulignant l’impératif de multiplier les contacts pour libérer les journalistes tunisiens enlevés en Libye, Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari.
Le Parti du congrès pour la République (CPR) a fait part du souhait de voir le dialogue national libyen réussir et éviter les divisions pour pouvoir faire face, dans le cadre d’une stratégie régionale maghrébine, à la menace terroriste dans toute la région.
L’organisation «Etat islamique», connue aussi sous le nom de Daech, avait diffusé, dimanche, une séquence vidéo montrant la décapitation de 21 ressortissants égyptiens, enlevés en janvier dernier, à Syrte en Libye.
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