Quelques semaines seulement après le décès du roi Abdallah ben Abdelaziz al-Saoud, considéré par beaucoup comme un “monarque équilibriste”, les relations entre l’Arabie saoudite et les Etats-Unis d’Amérique pourraient connaître des turbulences. Et pour cause? Un document de 28 pages et faisant partie du rapport sur le 11-Septembre du Comité du renseignement du Sénat, publié en 2002 est sur le point d’être publié. Déjà, même Washington commence à trembler, mais surtout Ryadh, la capitale du Royaume de l’Arabie Saoudite. En effet, selon Le Figaro, ledit document «… pointerait les responsabilités, directes ou indirectes de l’Arabie Saoudite dans les attentats du World Trade Center… Il mettrait également en cause le consulat saoudien à Los Angeles, l’ambassade du pays à Washington, ainsi que de riches Saoudiens installés à Sarasota, en Floride».
On affirme que ces 28 pages, supprimées et classifiées à la demande de l’administration Bush, «… se trouveraient, aujourd’hui, dans une pièce sécurisée de la Chambre des Représentants… mais pourraient refaire surface», et ce à la demande de l’ancien vice-président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats.
Le sénateur exige à nouveau la publication des documents de l’enquête, «affirmant même que le gouvernement saoudien a participé directement dans le financement du 11 septembre 2001, et que certains des kamikazes ont reçu de l’argent de ce gouvernement».
Bob Graham ne mâche pas ses mots et déclare: «Les Saoudiens savent ce qu’ils ont fait, ils savent que nous savons. (…) Pour moi, nous avons montré que quoi qu’ils fassent, il y aurait impunité. Ils ont donc continué à soutenir al-Qaida, puis plus récemment dans l’appui économique et idéologique à l’État islamique. C’est notre refus de regarder en face la vérité qui a créé la nouvelle vague d’extrémisme qui a frappé Paris».
Des grains de sable entre Washington et Ryadh? Wait and see!
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