Tunisie : Le nouveau gouvernement appelé à élaborer un modèle de développement juste et équitable

Des représentants de plusieurs composantes de la société civile ont appelé le nouveau gouvernement à accélérer l’élaboration d’un nouveau modèle de développement juste et équitable qui tient compte des exigences de l’étape actuelle et future.

Lors d’une conférence de presse organisée, jeudi à Tunis, à l’initiative du réseau régional des composantes de la société civile du Kef, le président de l’association tunisienne de gouvernance, Moez Joudi a souligné que ce nouveau modèle de développement est appelé à définir les priorités et les secteurs qui doivent bénéficier d’un intérêt particulier au cours de la prochaine étape. Ce nouveau modèle, a-t-il dit, ne doit pas être parachuté, mais émaner des régions.

De son côté, le président de l’association “La Tunisie pour tous”, Touhami Midani a appelé à accélérer l’élaboration de ce nouveau modèle de développement et la mise en oeuvre de programmes économiques qui encouragent le développement des ressources naturelles ainsi qu’une bonne exploitation de ces richesses et la consécration d’un développement régional équitable.

Il a appelé à une meilleure coordination entre l’action du gouvernement et les composantes de la société civile afin d’instaurer un partenariat effectif et de trouver des solutions sérieuses aux problèmes qui existent.

Le nouveau modèle de développement doit être inscrit, selon le coordinateur général du réseau régional des composantes de la société civile du Kef, Tarek Boulifa parmi les priorités du nouveau gouvernement. Il a ajouté qu’une conférence nationale sur le thème “Pour un modèle de développement national équitable” est prévue le 7 février 2015 au Kef.

Cette rencontre qui sera organisée par le réseau régional des composantes de la société civile du Kef en collaboration avec l’association tunisienne de gouvernance et l’association “La Tunisie pour tous”, traitera de plusieurs questions ayant trait, notamment, à la réalité et perspectives de l’économie tunisienne, à l’augmentation des risques financiers et leur impact sur l’équilibre de l’économie tunisienne ainsi qu’à la finance solidaire.