Le ministère des Affaires religieuses a annoncé, mercredi, avoir chargé, depuis le 19 janvier dernier, “des professeurs universitaires de haut niveau académique reconnus en sciences charaïques de se relayer comme imams-prédicateurs de la vénérable Mosquée de la Zitouna”.
Il s’agit, selon le communiqué du ministère, du recteur de l’Université de la Zitouna, Hichem Grissa, et des professeurs de la même université Hassan Mannai et Afif Sbabti.
Cette décision procédait de la volonté de “redonner à la vénérable mosquée de la Zitouna son autorité d’antan, de préserver son intégrité et de lui garder ses dimensions symboliques, historiques et civilisationnelles”, d’après le ministère.
Par ailleurs et à propos du retrait du document en date du 30 janvier 2015 relatif au rétablissement de l’enseignement zeitounien, décidé conjointement avec les ministères de l’Education et de l’Enseignement supérieur, le ministère des Affaires religieuses souligne dans son communiqué que “cette décision ne signifie nullement une remise en question du rétablissement de l’enseignement zeitounien”.
Il se dit pleinement disposé à agir en coordination avec l’instance scientifique qui sera élue prochainement de manière à ce que l’enseignement zeitounien puisse se poursuivre conformément à une vision prospective cohérente et sur des bases juridiques solides”.
Un membre de l’instance collégiale provisoire de la Zitouna, Cheikh Ali Laouini, avait annoncé, pour dimanche prochain, le congrès extraordinaire afin d’élire une instance collégiale pérenne, rappelle-t-on.