Apparemment au grand écart. C’est du moins l’impression qu’il a donné au terme d’une rencontre avec le Numéro 2 de Nidaa Tounès, l’actuel président de l’Assemblée des représentants du peuple, Mohamed Ennaceur (mardi 27 janvier 2015).
D’un côté, Mehdi Jomâa, chef du gouvernement de gestion des affaires courantes, déclare qu’il n’est pas concerné par une reconduction à la tête du gouvernement, mais de l’autre, il se dit prêt à servir l’intérêt du pays, quel que soit le poste qu’il devra occuper.
En attendant, des rumeurs malveillantes prêtent à Mehdi Jomaa et à son équipe de retarder au maximum la formation du gouvernement Habib Essid. Dans cette optique, il aurait conseillé à Essid la nomination du controversé Najem Gharsallah, au poste de nouveau ministre de l’Intérieur, nomination qui a provoqué un tollé au sein des magistrats.
Il paraîtrait que Mehdi Jomaa et Gharsallah avaient tissé une forte amitié-complicité depuis que ce dernier était nommé gouverneur de Mahdia, ville native du chef du gouvernement sortant.