
D’un côté, Mehdi Jomâa, chef du gouvernement de gestion des affaires courantes, déclare qu’il n’est pas concerné par une reconduction à la tête du gouvernement, mais de l’autre, il se dit prêt à servir l’intérêt du pays, quel que soit le poste qu’il devra occuper.
En attendant, des rumeurs malveillantes prêtent à Mehdi Jomaa et à son équipe de retarder au maximum la formation du gouvernement Habib Essid. Dans cette optique, il aurait conseillé à Essid la nomination du controversé Najem Gharsallah, au poste de nouveau ministre de l’Intérieur, nomination qui a provoqué un tollé au sein des magistrats.
Il paraîtrait que Mehdi Jomaa et Gharsallah avaient tissé une forte amitié-complicité depuis que ce dernier était nommé gouverneur de Mahdia, ville native du chef du gouvernement sortant.




