Les syndicats de base du secteur de la presse écrite ont demandé au gouvernement d’ouvrir « le dossier des établissements de presse qui violent la loi et n’appliquent pas la Convention collective de la presse écrite ».
Ils réclament également que la publicité publique ne soit attribuée qu’en fonction de l’application de la Convention collective et proportionnellement au nombre d’employés de chaque établissement. Réunis ce vendredi à Tunis, ces syndicats expliquent dans un communiqué leur démarche par « la persistance de la condition professionnelle problématique au sein des établissements de presse » du secteur, ainsi que par « les récents développements survenus et la détérioration de la situation sociale » à cause du refus de la Fédération des directeurs de journaux de signer l’accord sur les majorations de salaires au titre de l’année 2014.
Selon ces syndicats, ce refus dénote une volonté d’envenimer la situation sociale « à un moment ou le syndicat général de l’information ne cesse de manifester sa disposition à s’investir dans la réforme du secteur de la presse, tant public que privé, dans l’intérêt de toutes les parties concernées ».
Les syndicats signataires de la déclaration ont en outre dit laisser au Syndicat général de l’information le soin de « décider des formes et dates des actions militantes à mener au sein des établissements de presse pour la réalisation des revendications de l’ensemble des personnels du secteur, à commencer par leur droit aux majorations de salaires », appelant au lancement d’une « campagne de dénonciation des contrevenants aux accords du Secteur ».