Le Yémen en plein chaos politique. Contestés par les miliciens chiites d’Ansaruallah, le gouvernement et le président Abd Rabbo Mansour Hadi ont présenté leur démission, jeudi 22 janvier dans la soirée, selon des conseillers présidentiels.
Le Parlement aurait rejeté celle du président. Pendant ce temps, la capitale Sanaa est sous le contrôle de la milice chiite.
“Le Parlement, représenté par son chef Yahia Al-Raï, a refusé d’accepter la démission du président et a décidé de tenir une séance extraordinaire vendredi matin”, a déclaré un haut responsable yéménite.