Les agents et cadres du ministère et directions régionales de la formation professionnelle et de l’emploi se sont rassemblés, jeudi, devant leur lieu de travail pour protester contre la suppression du ministère en question de la structuration du nouveau gouvernement.
Ce mouvement de protestation intervient en réaction aux informations relayées par certains médias sur la suppression du ministère de la formation professionnelle et de l’emploi et le rattachement du secteur de la formation professionnelle au ministère de l’éducation et de celui de l’emploi au ministère des Affaires sociales.
Joint par téléphone, le Secrétaire général du syndicat de base des agents du ministère de la formation professionnelle et de l’emploi, Zied Souii a expliqué à l’Agence TAP que ce mouvement de protestation vise à réclamer le maintien de ce département qui, a-t-il dit, « commence à réaliser des résultats concrets dans les secteurs de la formation professionnelle et de l’emploi ».
« Il est inconcevable de rattacher, de nouveau, la formation professionnelle à l’éducation », a-t-il lancé, rappelant que cette expérience avait échoué pendant la période 2002-2010.
Dans le même contexte, Souii a estimé que le rattachement du secteur de l’emploi à un département aussi grand que le ministère des Affaires sociales risque de marginaliser le secteur et d’aller contre les objectifs de la révolution qui s’est déclenchée notamment pour l’emploi et la dignité.
Selon un communiqué rendu public par le Syndicat, la séparation des secteurs de la formation professionnelle et de l’emploi risque de compromettre les réformes structurelles entamées par le département, précisant que ces réformes ont été entreprises sur la base de l’unité et de la complémentarité des deux secteurs.
« Cette séparation est, également, susceptible d’envisager un nouveau redéploiement des ressources humaines et d’affecter le rendement des agents des deux secteurs au double plan national et régional.