Réunie, mardi, au siège du ministère des Affaires étrangères, la cellule de crise chargée du suivi des développements en Libye a souligné « la détermination à poursuivre les efforts avec toutes les parties libyennes et les pays frères et amis qui ont fait part de la disposition d’aider la Tunisie » au sujet de l’enlèvement en Libye des journalistes, Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari et de l’employé à l’ambassade de Tunisie à Tripoli Walid Ksiksi.
Selon un communiqué rendu public par le département des Affaires étrangères, la cellule de crise a indiqué de nouveau ne pas détenir d’informations fiables et précises sur les lieux de détention des deux journalistes et de leurs ravisseurs.
Elle a rappelé que ce dossier était désormais entre les mains de la justice tunisienne après l’ouverture d’une information judiciaire confiée au juge d’instruction près du tribunal de première instance de Tunis.
Les participants à la réunion de la cellule de crise ont également souligné que les déclarations relayées par les médias nationaux et étrangers au sujet de l’enlèvement des journalistes tunisiens en Libye sont « fausses et infondées », précise-t-on de même source.
Evoquant le dialogue national libyen, les participants à cette réunion ont salué « les résultats positifs » auxquels a abouti ce dialogue tenu récemment à Genève « de nature à aider à parvenir à un règlement politique de la crise en Libye », réaffirmant le soutien aux efforts du Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye Bernardino Leon en vue de parvenir à une solution consensuelle à la crise libyenne.
Ont pris part à cette réunion présidée par le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères Fayçal Guiaa, des représentants de la présidence du gouvernement, des ministres de l’Intérieur, de la Justice et de la Défense ainsi que le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) Néji Baghouri.