Réunie jeudi soir au Palais du gouvernement à la Kasbah, la cellule de crise a examiné l’évolution de la situation en Libye et les derniers développements dans l’affaire d’enlèvement des journalistes, Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari.
La séance s’est également focalisée sur la multiplication des menaces à l’encontre des sécuritaires et militaires et les moyens d’activer les stratégies antiterroristes, selon un communiqué de la présidence du gouvernement.
La cellule de crise y affirme que, pour la présidence du gouvernement, le dossier des deux journalistes bénéficie de la priorité absolue et qu’aucun effort ne sera ménagé pour que les otages retrouvent la liberté.
La cellule a, par ailleurs, décidé de prendre les dispositions nécessaires pour assurer la protection des sécuritaires et examiné les moyens de leur permettre de disposer d’armes de défense selon des conditions qui seront fixés par une commission regroupant tous les corps sécuritaires.
Sur l’activation des stratégies antiterroristes, l’accent a été mis sur la nécessité d’appuyer le pôle sécuritaire antiterroriste afin qu’il puisse assumer pleinement son rôle dans ce sens.
Ont pris part à cette réunion présidée par le chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomaa, les ministres de l’Intérieur, de la Justice et de la Défense ainsi que le ministre délégué chargé de la sécurité et les conseillers sécuritaires et diplomatiques auprès du chef du gouvernement.