Le personnel de la société régionale de transport de Béja (SRT) a entamé, jeudi, une grève ouverte, en guise de soutien à la grève, menée depuis quatre jours par les agents de la TRANSTU, de la SNTRI et d’autres sociétés régionales de transport.
“La décision de réquisition constitue une forme d’intimidation et d’aggravation de la situation”, ont déclaré certains agents de la SRT de Béja, à la correspondante de la TAP dans la région.
Ils ont déploré les conditions de travail difficiles dans le secteur de transport à Béja et l’état “catastrophique” des bus et des routes, qui constitue un danger pour la sécurité des usagers, outre la détérioration de la situation financière des agents de la société.
Par ailleurs, les agents de la société régionale de transport de Gabès ont rejeté, jeudi, la décision de réquisition et ont poursuivi leur mouvement de protestation.
Selon Omrane Bou Abid, représentant du syndicat de base de la SRT de Gabès, la grève a été décidée sur fond de non-satisfaction des revendications syndicales et qui ont fait l’objet d’une réunion de réconciliation en date du 13 janvier 2015.
De son coté Abdelhamid Ben Salah, chargé de l’information à la SRT de Gabès, a précisé que la société a assuré le transport des travailleurs des entreprises liées à des conventions avec la SRT tels que le Groupe chimique tunisien.
Une grève sans préavis, observée depuis quatre trois jours, par les agents de la TRANSTU, de la SNTRI et de Sociétés régionales du transport (Sfax, Bizerte, Nabeul et Gabès), a paralysé les services de transport public dans la capitale et nombre de villes de l’intérieur, ce qui a suscité la colère des usagers.