Le ministère du Transport appelle jeudi dans un communiqué, tous les agents concernés par la décision de réquisition, à consulter les notes de services et les listes établies à cet effet par leurs sociétés, en vue de rejoindre leurs lieux de travail et exercer leurs missions habituelles.
Les agents qui ont répondu jusqu’à présent aux décisions de réquisition sont, d’après le département du Transport, ceux des sociétés régionales de Nabeul, Gabès et Bizerte ainsi que les contractuels travaillant avec la SNTRI (société nationale de transport interurbain) et les agents travaillant dans le transport scolaire à Ras Djebel.
Le ministère escompte que “les agents tiennent compte de l’intérêt national et appliquent la loi, pour éviter les poursuites administratives et judiciaires”, soulignant que les négociations sont en cours avec la partie syndicale, pour rétablir complètement l’activité du transport, notamment dans les régions où les agents du transport sont entrés en grève depuis le 12 Janvier courant.”
Une grève sans préavis, observée depuis trois jours, par les agents de la TRANSTU ainsi que de plusieurs sociétés régionales, a paralysé les services de transport public dans la capitale et nombre de villes de l’intérieur. Des usagers ont exprimé leur colère et leur refus face à cette grève sauvage. La décision de recourir à la procédure de réquisition du personnel prise le 13 Janvier courant a été rendue publique le 14 Janvier par le ministère du transport.
Une réunion ministérielle, tenue le mardi 13 Janvier, à la Kasbah, sous la présidence du président du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaâ, a appelé les syndicats de transport de voyageurs et des produits miniers à suspendre leur grève, affirmant que les voies du dialogue sont toujours ouvertes. Lors d’un point de presse, organisé au terme de la réunion, le ministre des Affaires sociales, Ahmed Younbaai, a indiqué que ces grèves n’avaient pas respecté les procédures légales stipulées dans le code du travail, soulignant que toute décision de grève doit être précédée d’un préavis de grève de 10 jours.