Le problème relatif au déplacement du fonds d’archives de la Présidence « est en passe d’être réglé d’autant qu’il a été convenu du principe de concertation entre les différentes parties prenantes », a appris, jeudi, l’agence TAP, auprès du ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle.
Dans une déclaration en marge d’un atelier de concertation sur “la médiation dans le Code de protection de l’enfant”, tenu à Hammamet, Hafedh Ben Salah a indiqué que le problème en question est né de divergences d’interprétation d’un texte de loi, affirmant que « la concertation et le dialogue sont les mieux indiqués pour parvenir à une solution qui satisferait toutes les parties ».
Il n’est pas du rôle du ministère de trancher la question de du maintien sur place ou du déplacement des archives, mais il respecte, par contre, l’indépendance de l’Instance (Vérité et dignité), de même que la loi qui lui a conféré des compétences pour dévoiler la vérité, a-t-il ajouté. Un problème avait surgi lorsque l’IVG avait tenté de transférer dans ses propres locaux le fonds d’archives de la Présidence de la République.
La présidente de l’instance s’était rendu au Palais de Carthage, le 26 décembre dernier, avec six gros camions pour récupérer les archives, mais le syndicat de la sécurité présidentielle l’en avait empêché. L’incident ne manqua pas de provoquer une polémique, plus sur la manière de procéder que sur le principe.