Plusieurs partis politiques ont appelé à la nécessité de traiter le terrorisme à la racine. Ils ont également mis l’accent sur l’urgence d’impulser le développement et de promouvoir l’emploi.
Dans des déclarations distinctes publiées mercredi à l’occasion de la célébration du 4e anniversaire de la révolution, ils soulignent l’attachement à l’unité nationale et au consensus ainsi qu’à la réhabilitation des martyrs de la révolution de la liberté et de la dignité.
Pour Ettakatol, l’unité nationale est le seul rempart contre le terrorisme qui a fait des martyrs parmi des civils, des forces de la sécurité et de l’armée ainsi que des hommes politiques.
Le parti préconise de rompre avec les « pratiques du passé » et avec l’ancien modèle de développement et à placer la justice sociale et l’amélioration des conditions de vie en tête des priorités pour la période à venir.
De son côté, le Front populaire (FP) appelle à l’activation de la justice transitionnelle et à la révélation de toute la vérité sur les crimes commis.
Selon le FP, le processus de la révolution se poursuit jusqu’à édification d’un Etat démocratique et d’une économie prospère, consécration de la souveraineté nationale et réalisation de la justice sociale et du développement régional. Ennahdha considère que la Tunisie qui a atteint son premier objectif, en jetant les bases de sa démocratie naissante, s’apprête aujourd’hui à réaliser les objectifs du développement et de l’emploi à travers un gouvernement d’unité nationale.
Le mouvement qui affirme son attachement au consensus et au dialogue, se dit prêt, dans sa déclaration, à participer au prochain gouvernement «dans l’intérêt du pays et en réponse aux exigences de l’étape». Al-Massar note pour sa part la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens, la flambée des prix, l’augmentation du taux de chômage et la propagation du terrorisme et de la criminalité.
Le parti Al-Moubadara exhorte l’ensemble des Tunisiens, toutes les forces vives du pays et les composantes de la société civile à continuer à soutenir les sécuritaires et les militaires et à redoubler de vigilance face au terrorisme. Le parti des forces du 14 janvier 2011 a, notamment, appelé à l’importance de privilégier le critère de la compétence politique et scientifique lors de la formation du futur cabinet ministériel.