La Chambre régionale de des taxis individuels a appelé le nouveau gouvernement à amender la loi n°33-2004 portant organisation des transports terrestres, notamment, les dispositions relatives à l’apparence et au comportement des conducteurs de véhicules de transport public de personnes et de transport touristique.
Pour le président de la chambre Faouzi Khabbouchi, la loi comporte plusieurs points flous qui pourraient laisser libre court aux “interprétations des agents de la police de circulation”, notamment les dispositions relatives aux manquements aux exigences de l’apparence convenable. Il a estimé lors d’une conférence de presse mardi, que ces dispositions ne sont pas adaptées au principe de la liberté vestimentaire garanti par la constitution.
Khabbouchi a souligné que les conducteurs de taxis refusent “les interprétations des agents de la circulation en matière d’établissement de procès verbaux dans ce domaine, ce qui est de nature à favoriser le retour “des pratiques répressives”.
Le responsable a fait état, cependant, d’une baisse des actes d”intimidation” ciblant les conducteurs de taxis après le sit-in qu’ils ont observé le 8 janvier 2015, devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Le président de l’ARP et le ministre de l’intérieur ont exprimé leur disposition à répondre favorablement aux revendications des conducteurs de taxis.
La Chambre régionale des taxis de Tunis compte environ 11 000 adhérents, soit 40% du total des conducteurs actifs dans tout le territoire tunisien.