Une convention-cadre pour la création d’entreprises solidaires dans le domaine de l’enfance a été signée mardi entre les ministères de la Formation professionnelle et de l’Emploi, et le secrétariat d’Etat chargé de la Femme et de la Famille.
Cette convention vise la coordination et le suivi de la création des entreprises solidaires, la formation, le financement et l’accompagnement des nouveaux promoteurs dans ce domaine.
Le ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Hafedh Lamouri, a indiqué, que cette convention vise la réduction du chômage parmi les diplômés de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, dans les différentes spécialités, notamment dans celui de l’enfance.
En vertu de cette convention, le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi s’engage à fournir aux nouveaux promoteurs une formation en gouvernance, un encadrement et un accompagnement tout au long du processus de création de l’entreprise en coordination avec le secrétariat d’Etat chargé de la Femme et de la Famille.
Des crédits de l’ordre de 150 mille dinars sont alloués par la Banque tunisienne de solidarité (BTS), sans garantie alors que le ministère de la formation professionnelle prend en charge l’autofinancement, à concurrence de 5 mille dinars sous forme de don non-remboursable.
Ces conventions permettront de créer des espaces consacrés aux enfants dans les zones lointaines et isolées leur permettant de bénéficier des mêmes services qu’en milieu urbain.
De son côté, la secrétaire d’Etat chargée de la Femme et de la Famille, Neïla Chaabane, a souligné que cette convention va participer à améliorer le taux de couverture et la qualité des prestations, dans le secteur des jardins d’enfants.
Elle a expliqué que les entreprises solidaires doivent compter pas moins de trois associés à parts égales tout en y étant eux-mêmes employés. En Tunisie, 4 enfants sur 10 bénéficient des services des jardins d’enfants, Selon les statistiques du ministère.