Des composantes de la société civile tunisiennes et libyennes ont créé un comité tuniso- libyen mixte, sous le signe “Fraternité, coopération et paix”, en vue d’oeuvrer à la libération des deux journalistes tunisiens, Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari, enlevés en Libye, depuis plus de quatre mois.
Le communiqué rendu public, mardi, par ce comité et dont le bureau de la TAP à Sfax a reçu une copie, indique que “cette initiative vise à établir des liens de communications avec les parties officielles, les dirigeants des tribus, les composantes de la société civile et les personnalités influentes en Libye, afin de chercher les moyens adaptés pour la libération des journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari, de consolider la coopération mixte qui sert l’intérêt supérieur des deux peuples, de raffermir les liens de fraternité et d’amitié, et de diffuser les valeurs de tolérance entre eux”.
Le comité émet l’espoir, dans ce communiqué, de trouver le soutien et les encouragements de toutes les parties concernées, afin de faciliter la réalisation de ses objectifs, tout en saluant l’adhésion des différentes composantes de la société civile, dans les deux pays, surtout “en raison de la noblesse de la mission dont elle assume la responsabilité”.
Le comité de gouvernance de ce comité mixte est composé des trois Tunisiens Ali Dékhil, président fondateur, Taoufik Gharib, vice-président et Radhouane Amri, secrétaire général, et du Libyen Romdhane Farhat, coordinateur avec les tribus libyennes, ainsi que de neuf membres, dont 4 tunisiens et 5 libyens.