La séance de travail, tenue récemment au siège du gouvernorat de Tozeur, a dévoilé que l’ensemble des problèmes structurels ont été la cause principale de la dégradation du secteur agricole, outre la non réalisation de plusieurs projets programmés.
Selon les données présentées, la majeure partie du budget du secteur dans la région est orientée vers le paiement des salaires des ouvriers des chantiers des fôrets et la conservation de l’eau et du sol (CES) alors qu’il n’y a aucune mention de programmes réels.
Un appel a été lancé, au cours de cette séance, à la nécessité d’exploiter les reliquats du budget sectoriel régional dans les projets et programmes destinés à l’agriculteur. Des statistiques du commissariat régional au développement agricole ont révélé que 15,647 millions de dinars (MD) sont le reliquat du budget du commissariat pour la période 2011- 2014, provenant essentiellement du non forage des puits en raison des difficultés auxquels font face ces projets, en l’absence d’entreprises spécialisées en la matière.
Les services régionaux ont appelé, à ce titre, à inciter les diplômés du supérieur à créer des projets privés dans ce domaine, étant donné que 14 puits d’irrigation agricole programmés n’ont pas encore été réalisés.
Par ailleurs, 10 puits ont été créés au cours des années 2013 et 2014, à savoir six puits compensatoires, trois de soutien et un puits d’eau potable, moyennant une enveloppe de 8,7 MD, outre cinq autres puits en cours de construction.
La séance de travail a également porté sur l’avancement de la mise en oeuvre du projet d’économie des eaux d’irrigation d’une valeur estimée à 24,8 MD. Le budget des projets agricoles de l’année 2015 s’élève au niveau régional à 10,213 MD dont 37% sont destinés aux programmes hydrauliques et 42% aux fôrets et à l’aménagement des terrains agricoles.