Le secrétaire d’Etat chargé du Développement durable, Mounir Majdoub, a inspecté, vendredi, plusieurs projets dans les domaines de l’environnement, du tourisme culturel et environnemental réalisés par des associations dans l’ancienne oasis de Tozeur.
Majdoub a pris connaissance des travaux réalisés par l’association de protection de la ville de Tozeur pour aménager la place Bab El Mancher et qui comporte l’aménagement d’un circuit touristique et culturel à l’intérieur de l’ancienne oasis de la région. Le projet est financé par le ministère du tourisme à hauteur de 100 mille dinars.
La même association a présenté des projets en cours de réalisation dont le projet baptisé « Nos ressources sont notre source d’emploi » financé par l’agence allemande de coopération (GIZ) à hauteur de 430 mille dinars. Le projet qui sera réalisé sur deux ans, permettra d’aménager des circuits touristiques et environnementaux et l’introduction de plusieurs composantes au sein de ce circuit afin d’améliorer le produit touristique.
Dans le cadre du même projet, l’association de protection de la ville de Tozeur entamera bientôt la formation de 20 jeunes diplômés du supérieur qui devront travailler comme guides touristiques locaux. Cette association a achevé en outre l’élaboration les idées d’un nouveau projet qui permettra de mettre en place un système de gestion des risques d’incendie dans l’oasis de Tozeur.
Elle a mis l’accent sur l’importance de la participation de l’Etat dans l’exécution de ce projet à travers le ministère de l’agriculture en tant que partie concernée par le danger des incendies à l’intérieur des oasis.
Le projet de l’association de protection des oasis, financé par le ministère du tourisme à hauteur de 45 mille dinars, consiste en la protection et la conservation de l’ancien oued de l’érosion, du fait qu’il constitue un patrimoine.
Le président de l’association Adel Zbidi a affirmé que l’objectif de ce projet est d’installer des murailles en pierre et en fer sur une longueur de 150 mètres sur les bords de l’oued, de manière à éviter l’érosion du sol et à conférer un paysage esthétique à l’oasis.
Zbidi a souligné que ces projets devraient être exécutés dans le cadre d’une vision cohérente entre la société civile et les structures de l’Etat, mettant l’accent sur l’absence du rôle du commissariat régional au développement agricole pour ce qui est de l’appui aux associations dans ce domaine.