Tunisie – Nabeul : Sit-in des syndicats des forces de sécurité

Les syndicats des forces de sécurité, de la protection civile et des unités d’intervention et de lutte contre le terrorisme, et les composantes de la société civile ont organisé, vendredi, un sit-in, au centre-ville de Nabeul, pour exprimer leur rejet du terrorisme et demander l’application de la loi sur la lutte contre ce fléau, ainsi que celle concernant la protection des membres de la sécurité et leurs locaux.

Ce sit-in a été suivi par une marche jusqu’au siège du gouvernorat de Nabeul, avec la participation de représentants de l’Union régionale du travail, de l’Union régionale de l’industrie du commerce et de l’artisanat, du syndicat national des avocats tunisiens, de la section régionale de l’Ordre des avocats et de la section de Hammamet de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme, pour exprimer leur soutien au corps sécuritaire avec toutes ses composantes dans la lutte contre le terrorisme.

Le représentant des syndicats participant au sit-in, Mourad Kordi, a indiqué, dans une déclaration au correspondant de l’agence TAP à Nabeul, que “l’objectif de ce rassemblement est de souligner la nécessité d’appliquer la loi sur la lutte contre le terrorisme et celles relatives à la protection des sécuritaires, de considérer les attaques contre les locaux sécuritaires comme un crime, d’accorder le droit aux membres de la sécurité de disposer de leurs armes en dehors des horaires de travail, surtout qu’ils sont appelés par la loi à défendre les citoyens durant et après les heures de travail”.

Il a souligné que “la lutte contre le terrorisme est considérée, aujourd’hui, comme une question nationale qui a besoin de la conjugaison des efforts de tous les Tunisiens qui aiment leur pays et qui veulent garantir sa stabilité et son intégrité”.

Par ailleurs, Kordi a dénoncé, à cette occasion “le retard pris par le pouvoir législatif, dans la promulgation de la loi sur la lutte contre le terrorisme et les tentatives de certaines personnes de trouver des excuses au terrorisme et l’agression des locaux sécuritaires”, soulignant la nécessité de soutenir les efforts fournis pour la lutte contre ce fléau.