Les agents de la sécurité intérieure du gouvernorat de Kébili ont observé, jeudi, un sit-in devant le district de la garde nationale de la région, suivi d’un défilé à bord des voitures administratives, qui a parcouru les principales artères de la ville.
Les agents protestent contre “le silence des gouvernements successifs face à la situation de l’institution sécuritaire qui nécessite la promulgation d’un ensemble de lois, pour la protection de ses membres et qui garantit leurs droits matériels et moraux”, selon les déclarations de sit-inneurs au correspondant de l’agence TAP dans la région.
“Lors de ce mouvement de protestation les forces de sécurité ont condamné l’assassinat de leur collègues Mohamed Ali Charbaï, faisant part de leur détermination à poursuivre la lutte contre le terrorisme et les terroristes et à défendre la sécurité du pays et des citoyens”, a précisé le porte-parole officiel du syndicat de base des forces de la garde nationale de Kébili, Slimane Aïssa, au correspondant de la TAP dans la région.
Il a, évoqué, à cette occasion, un ensemble de revendications, en particulier “la création d’un fonds pour l’encadrement des familles des martyrs et des blessés de l’institution sécuritaire, l’annulation de la circulaire ministérielle n°39 de l’année 2003, la présentation d’une autre, autorisant les membres de la sécurité de porter leurs armes individuelles, en dehors des horaires de travail, sans conditions, en plus de l’application de la loi contre le terrorisme, l’encadrement matériel et moral des sécuritaires”.
D’autre part, Aïssa a appelé “à la participation des structures syndicales sécuritaires dans l’élaboration des statuts de l’institution, à l’adoption de la loi sur les accidents de travail, à l’octroi de l’indemnité des frontières et du Sahara, et à établir une équivalence de leurs salaires avec ceux des militaires”.