La cellule de crise en charge du suivi de la situation en Libye a réitéré, mardi, son appel aux libyens résidant en Tunisie de s’abstenir de toute activité politique ou de l’organisation de réunions sans autorisation préalable des autorités tunisiennes concernées, a indiqué un communiqué du ministère des affaires étrangères.
La cellule de crise a tenu mardi après-midi une réunion au siège du ministère des affaires étrangères, en présence de représentants des ministères de l’Intérieur, de la Défense et différentes autres structures concernées.
L’appel issu de la réunion vise à préserver la stabilité et la sécurité nationale et à réaffirmer l’attachement de la Tunisie à s’abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures de la Libye, lit-on dans le texte.
La réunion a aussi appelé à poursuivre la coopération avec toute partie active sur la scène libyenne parmi les organisations internationales et régionales et à associer des pays frères et amis pour parvenir à la libération des tunisiens enlevés en Libye.
La cellule de crise a aussi souligné la nécessité de mettre en œuvre les accords judiciaires signés avec les autorités libyennes pour assurer la sécurité de la communauté tunisienne en Libye. Il s’agit aussi pour la partie libyenne d’assumer ses responsabilités conformément aux dispositions prévues dans les conventions internationales et bilatérales pour préserver la sécurité des Tunisiens se trouvant sur le sol libyen.
Le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, Faycel Gouiaa, qui présidait la réunion, a relevé que les différentes structures du gouvernement tunisien poursuivront le suivi du développement de la situation en Libye et particulièrement le dossier des Tunisiens enlevés dans ce pays, “une priorité absolue du département”, a-t- il relevé.
Il a également évoqué les inquiétudes de la Tunisie concernant la poursuite de la crise en Libye et la difficulté de parvenir à une solution pour mettre fin au conflit dans ce pays.