
Elle souligne dans un communiqué que l’augmentation observée cette année est un rappel de la gravité de la crise sécuritaire dans les médias, en renouvelant son «appel urgent aux gouvernements pour qu’ils fassent de la protection des journalistes leur priorité».
La FIJ considère que les décapitations publiques de journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, par l’organisation Etat islamique, constituent un tournant décisif dans l’attitude à adopter pour protéger les médias.
Par pays donc, le Pakistan occupe le haut du pavé avec 14 journalistes tués, suivi de la Syrie (12) –cette dernière était arrivée en tête en 2013. D’autres pays complètent ce tableau noir: l’Afghanistan et les Territoires palestiniens (9 journalistes tués chacun), 8 pour l’Irak et l’Ukraine, 6 pour le Honduras et 5 pour le Mexique.
Rappelons cependant que le chiffre de la FIJ est pratiquement le double de celui publié il y a quelques jours par le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), faisant état de 60 journalistes tués dans le cadre de leurs fonctions cette année.




