Le Syndicat général de la Garde nationale demande au ministre de l’Intérieur d’autoriser les agents de la sureté à conserver leur arme de service en dehors des horaires du travail.
Le syndicat appelle l’Assemblée des représentants du peuple à adopter le projet de loi portant protection des agents de la sureté et de ses locaux.
Il qualifie de « lâche » l’assassinat terroriste perpétré, dans la nuit de samedi 3 janvier 2015, contre l’agent de police, Mohamed Ali Charaabi, saluant les efforts fournis par les équipes de la garde nationale à Zaghouan pour arrêter les criminels en un temps record.
Dans une déclaration rendue publique, dimanche, le syndicat impute une part de responsabilité à l’autorité de tutelle qui, précise-t-il, n’oeuvre pas au rapprochement des sécuritaires de leur lieu de travail.
L’agent de police, Mohamed Ali Charaabi, a été poignardé au niveau du cœur et égorgé, dans la nuit de samedi, à El Ghrifet, dans la délégation d’El Fahs (gouvernorat de Zaghouan), alors qu’il rentrait de son travail à Tunis, a indiqué, dimanche, le ministère de l’intérieur dans un communiqué.