Le syndicat des inspecteurs de l’enseignement primaire et le syndicat général de l’enseignement de base ont observé, vendredi, un mouvement de protestation devant le siège de l’assemblée des représentants du peuple (ARP).
Par ce mouvement auquel ont pris part des parents d’élèves, les manifestants entendent contester la décision du ministère de l’éducation relative au rétablissement de l’examen de fin du cycle primaire (sixième) et à l’enseignement du français et de l’anglais dès les petites classes.
Nourredine Chemingui, secrétaire général du syndicat des inspecteurs de l’enseignement primaire a déclaré à la TAP que le rétablissement de l’examen de la sixième année de base qui sera généralisé et obligatoire est une sorte de défaillance pédagogique, étant donné que l’élève est lié à l’école par un contrat pédagogique tout au long du cycle primaire.
Ce contrat, a-t-il expliqué, est fondé sur l’approche par compétences basée sur des critères d’évaluation, d’apprentissage et de soutien bien définis. De ce fait, a-t-il dit, l’élève se trouve surpris par le changement du critère “évaluation” puisqu’il sera appelé à subir un examen “rigoureux” et “sélectif” auquel il n’a pas été préparé.
Le responsable syndical a, par ailleurs, indiqué que la décision d’enseigner le français à partir de la deuxième année primaire et l’anglais à partir de la troisième, ne repose pas sur des études scientifiques, sans parler du manque considérable de personnel enseignant. Il convient de souligner que la publication de l’arrêté fixant les modalités de l’examen reste tributaire de l’adoption de l’amendement de la loi d’orientation par l’ARP.