La présidente de la Coordination CHAHED pour le contrôle des élections, Leila Bahria, a indiqué que l’observatoire a noté, lors du 2e tour de la présidentielle, plusieurs « dépassements graves » qui, toutefois, « n’ont pas d’incidence directe sur les résultats définitifs ».
Ces dépassements qui ont été enregistrés principalement dans les circonscriptions de Nabeul 1, Sfax 2, Ben Arous, Bizerte et Monastir, ont trait à la publicité électorale, l’achat des voix, le vote collectif outre la partialité de certains chefs de centres et bureaux de vote, a-t-elle relevé, samedi, au cours d’une conférence de presse.
Elle a, d’autre part, ajouté que « le point noir » du 2e tour de la présidentielle est la transgression, par certains médias, du silence électoral en diffusant des sondages d’opinion avant la fermeture du dernier bureau de vote.
Ces médias ont, également, fait de la propagande politique en faveur de l’un des candidats, faisant fi de la loi électorale et du principe de l’égalité des chances entre les deux candidats en course. Selon elle, la nouvelle assemblée parlementaire doit accorder un intérêt particulier à la question des sondages d’opinion et hâter la mise en place d’une loi organisant ce secteur.
Par ailleurs, la présidente de la Coordination CHAHED a déclaré qu’il « est inutile de mettre en doute les résultats des élections ». Ces campagnes de mise en doute pourraient mener le pays à de graves dérapages, a-t-elle mis en garde.