Nous ne monopoliserons pas les trois présidences et le chef du gouvernement sera choisi en fonction de ses compétences et de son expertise, d’autant que nous œuvrerons pour qu’il fasse l’objet d’un large consensus, a assuré le porte-parole de Nidaa tounes Lazhar Akremi.
Dans des déclarations à la presse, il a affirmé qu’aucun nom n’a été proposé pour le poste de chef du gouvernement lors de la réunion, jeudi, du comité exécutif du parti.
Il est possible, toutefois, que cette question soit abordée ce vendredi, a-t-il ajouté. Le plus important pour le futur chef du gouvernement, ce sont ses compétences et le fait d’être accepté par tous, plutôt que son appartenance ou non à Nidaa Tounes, a-t-il soutenu.
Akremi a encore noté que Nidaa Tounes, parti majoritaire aux législatives, reste toujours attaché à la logique du consensus et continuera sur cette voie, ajoutant qu’il est prématuré aujourd’hui de parler d’alliances.
Concernant des déclarations réfutant une éventuelle alliance avec le mouvement Ennahdha, Akremi a précisé qu’« il n’y aura pas d’alliance avec une partie orientée contre une autre partie ».
Les concertations sont en cours afin de trouver un plus large consensus à ce sujet, selon lui.
Sur un autre plan, le porte-parole de Nidaa Tounes a relevé que Béji Caid Essebsi a appelé les députés du parti à ne pas occuper de postes ministériels et s’est plutôt prononcé en faveur d’un cabinet de compétences.
La succession de Caid Essebsi à la tête du parti n’a pas encore été tranchée, a-t-il affirmé, en réponse aux informations qui circulent au sujet de la proposition du nom du président de l’Assemblée des représentants du peuple Mohamed Ennaceur après la démission de Caid Essebsi.
Par ailleurs, Akremi a indiqué que Caid Essebsi a suggéré l’élargissement de la composition du comité constitutif de Nidaa Tounes de 12 à 14 membres. Le comité exécutif est l’instance chargée de diriger le parti jusqu’à la tenue de son congrès en juin 2015.