Le coordinateur général de l’Instance régionale indépendante (IRIE) de l’Ariana, Ridha Guizani, a démenti ce qu’il qualifie “d’allégations sur l’existence de falsifications sur le registre des électeurs et l’utilisation de cartes d’identité de personnes décédées pour le vote”.
Dans une déclaration à la correspondante de l’agence TAP dans la région, il a écarté toute possibilité de falsification sur le registre des électeurs, même à un taux de 1 pc, soulignant que ce registre a été actualisé, entre 2011 et 2014, sur la base du registre des décès des municipalités de la circonscription supervisée par l’IRIE de la région”.
Il a, en outre, indiqué que l’IRIE de l’Ariana met à la disposition du public les listes des électeurs, entre 2011 et 2014, en l’affichant au siège de l’Instance ou des délégations, afin de permettre aux citoyens de les vérifier, conformément aux délais légaux, signalant que la voie a été ouverte pour l’enregistrement de ceux qui ne l’avaient pas été et la correction des noms avait fait l’objet de recours”.
Le coordinateur régional a affirmé que l’IRIE de l’Ariana n’a reçu aucun recours concernant l’existence de noms de personnes qui ne sont pas encore en vie. A ce propos, Guizani a souligné que l’Instance régionale avait pris toutes les précautions pour le bon déroulement de l’opération d’enregistrement, dans le cadre de la clarté totale, avec une vérification de tous les noms existant sur le registre des électeurs, en coordination avec les municipalités qui avaient fourni à l’IRIE des documents certifiant les décès, afin d’ôter les noms des personnes décédées et d’actualiser ceux des jeunes ayant plus de 18 ans et qui ont la possibilité de voter.
Dans ce sens, il a appelé toutes les parties à faire preuve du courage nécessaire pour accepter les résultats de l’élection présidentielle dans son second tour et de ne pas faire douter de la sincérité et de l’indépendance de l’ISIE et des Instances qui en relèvent, ajoutant qu’un agent avait été mobilisé pour chaque bureau, le jour du scrutin, et dont la mission était de vérifier l’identité de l’électeur, avant le vote. “Pour ces raisons, il n’est pas possible d’usurper l’identité d’un électeur décédé pour voter à sa place”, a-t- il assuré.