Maintenant qu’on en a fini avec l’élection présidentielle et que le président sortant ne fera pas de recours, ce qui permettra d’installer rapidement Béji Caid Essebsi au palais de Carthage, la rue reprend ses bruits et chuchotements sur le nom du prochain chef du gouvernement.
De Nidaa Tounes ou en dehors, cette dernière hypothèse serait considéré comme un signal fort en direction des différents partis politiques et confirmerait une volonté de cohabitation sereine au cours de ce premier mandat de la nouvelle constitution et de la 2ème République.
En plus des noms de Abdelkrim Zbidi, de Radhi Meddeb on cite aujourd’hui le nom de Mohamed Fadhel Khelil, ce dernier avait été proposé par l’UGTT pour sauver les négociations au sein du dialogue national. Fadhel Khelil a l’avantage de ne pas sortir des rangs de Nidaa Tounes, d’avoir les faveurs de l’UGTT, d’être originaire de la région de Gafsa et d’avoir une expérience de l’Etat en tant que ministre des affaires sociales, ambassadeur en Algérie et PDG de la compagnie de phosphate Gafsa.