Le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Chafik Sarsar, a relevé, dimanche soir, plusieurs infractions électorales liées notamment à l’usage du système d’échange de mini-messages (SMS) pour influencer le vote, à la mobilisation de véhicules pour le transport des électeurs et à la partialité de certains membres des bureaux de vote. Lors d’une conférence de presse, Sarsar a, également, fait état d’échange d’accusations entre les deux candidats à la présidentielle qui, a-t-il dit, se sont mutuellement accusés de violation des règles du scrutin, s’engageant, à cet égard, à appliquer la loi en cas de violations avérées.
« En cas de violations avérées, l’ISIE s’engage à appliquer la loi », a-t-il dit. Par ailleurs, le président de l’ISIE a estimé que le taux général de participation au second tour de la présidentielle est important et rassurant, bien qu’il ait diminué par rapport au premier tour.
Présente à la conférence de presse, Lamia Zarkouni, membre de l’ISIE a appelé la société civile a soumettre, rapidement, à l’Instance électorale, leurs rapports sur les infractions commises lors du scrutin, afin de lui permettre de vérifier leur pertinence et mesurer le degré de leur influence sur le verdict des urnes, avant la proclamation des résultats définitifs.