Les résultats du dépouillement rapide ou le Parallel vote tabulation (PVT) adopté par le réseau Mourakiboun affirment la victoire du candidat Béji Caïd Essebsi au 2ème tour de la présidentielle de 2014 avec un taux qui se situe entre 54,1% et 57%. Quant au candidat Moncef Marzouki, il a obtenu entre 42,9 pc et 45,8 pc des voix. Lors d’un point de presse tenu lundi à Tunis, Rafik Halouani, coordinateur du réseau, a fait observer que le dépouillement rapide des voix s’est basé sur les PV des centres de tri et de collecte. Les observateurs de Mourakiboun ont exploité un échantillon composé de 997 bureaux de vote dans 27 circonscriptions électorales en Tunisie.
Ainsi, les informations sont collectées par l’observateur en ce qui concerne le déroulement du scrutin. Pour les résultats, ils se basent sur le PV officiel. Le nombre de bulletins blancs est entre 0,9 et 1pc du nombre total des électeurs tandis que le taux des bulletins nuls a varié entre 1,5 et 1,7%, selon Mourakiboun. Halouani a indiqué que les procédures de dépouillement se sont déroulées sans la moindre irrégularité dans 99% des bureaux observés.
Il a ajouté que le taux de présence des représentants du candidat Béji Caïd Essebsi dans les bureaux de vote est estimé à 97%, contre 92% pour Marzouki.
Concernant les procédures de dépouillement, Halouani affirme l’absence de dépassement dans 99% des bureaux de vote observés. Le coordinateur du réseau Mourakiboun a indiqué que 100% des urnes ont été fermées avec le 5ème scellé et 97% des bureaux ont montré les bulletins de vote aux observateurs.
Il a encore noté que 2% des bureaux de vote ont enregistré des plaintes déposées par les représentants du candidat Moncef Marzouki contre les procès verbaux tandis que 1% des bureaux ont reçu le même type de requête des représentants de Caïd Essebsi.
Halouani a précisé que le réseau Mourakiboun n’effectue pas de sondage et n’interroge pas les électeurs comme les bureaux de sondage, tenant à préciser que la proclamation des résultats préliminaires officiels du 2ème tour de la présidentielle 2014 relève uniquement des prérogatives de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).
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